L'enfant , la peur et la guerre
L'enfant
Tout est désert autour de l'enfant.
Il ne possède alors plus rien.
La vie est partie à jamais très loin de lui
Et de tout le monde.Tout est très triste.
Marine
La guerre
Il y a la guerre.
L'ennemi est armé lui aussi d'une mitraillette mais il a quand même peur.
Il ne peut plus se défendre mais tant pis.
Il n'y a plus personne.
L.
La peur
L'enfant peut être mort d'accident, à la naissance, à la suite d'un meurtre, de la guerre.
Le feu peut tuer un homme. L'ennemi a peur.
Mais nous voyons dans ces milieux de la peur de la tristesse.
Tout homme peut être puni de ses faits, et s'en voudra forcément un jour.Car tout homme rejette ses méfaits (son passé).
M.
Textes écrits par des 5°A, 5°B recopiés par Cynthia
Ces poèmes ainsi que "Titre automatique" ont été écrits selon un procédé d'atelier d'écriture proposé par Philippe Berthaut dans "La chaufferie de la langue. Dispositifs pour ateliers d'écriture. Editions Erès, 2005.Un texte de Jean Tardieu "L'accent grave et l'accent aigu", Ed. Gallimard, est dicté aux élèves (deux vers environ). Stop. Ils doivent écrire une suite comme elle leur vient à partir de ce qu'ils ont ressenti. Puis, seconde dictée de la suite du récit ou du poème.. Stop. Nouvelle création. Et ainsi de suite selon l'attention des élèves. Bien entendu, cette dictée n'est pas un exercice scolaire de contrôle de l'orthographe mais un point de départ pour la création, pour échapper au vertige de la page blanche qui empêche très souvent de se lancer. Puis, on demande aux élèves d'entourer leurs textes et de les lire à haute voix aux membres du groupe qui choisissent alors ceux qui ont le plus de sens ou les plus beaux selon leurs critères propres. (Le texte d'origine reste derrière, en filigrane.)